SUPAERO Junior Conseil Alumni
La J.E. de l'ISAE-SUPAERO peut s'appuyer sur une communauté d'alumni :
DYNAMIQUE
Nos alumni se retrouvent quatre fois par an à Toulouse ou Paris lors des afterworks d'hiver, de printemps, d'été et d'automne. Régulièrement ils participent à nos "Parcours d'Alumni" aidant ainsi nos membres et les étudiants de l'ISAE-SUPAERO à concrétiser la richesse des parcours qui s'offrent à eux.
HETEROCLITE
Nos alumni ont construit des carrières aussi prestigieuses que variées. Certains de nos anciens travaillent au sein de la recherche, d'autres dans de grands cabinets de conseil en stratégie ou dans l'industrie, d'autres encore, ont fait le choix de l'entrepreneuriat ou de la banque.
INTERNATIONALE
Nos alumni sont présents dans le monde entier, en France bien sûr, mais aussi en Afrique, aux Etats-Unis, en Asie ou en Australie. A l'image de ses alumni, SUPAERO Junior Conseil souhaite se tourner vers l'international.
1979
CREATION DE LA J.E.
> 250
ALUMNI DEPUIS SA CREATION
> 50%
PARTICIPENT A LA VIE DU RESEAU
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ISAE-SUPAERO ?
Je garde un excellent souvenir de cette période tant par la variété et le niveau des enseignements que par la la qualité des enseignants, par exemple en mécanique du vol ou en automatique où les enseignants avaient su me captiver. A relire cette époque je n'ai pas bien mesuré la chance que j'ai eu mais je sais que je dois à ces enseignements une orientation système et une ouverture qui m'a été très utile.
Dans une époque où les jeunes ingénieurs ont tendance à être plus spécialisé, j'ai réalisé par la suite combien l'aspect multidisciplinaire de cet enseignement est précieux. Je garde aussi le souvenir d'une vie étudiante et associative très riche tant au sein de l'école qu'à l'extérieur, 3 années intenses et fondatrices.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
J'ai commencé par faire un VSNA étend, assimilable à un VIE (N.D.L.R), aux USA où mon travail était de mettre en relation la DATAR, Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale, avec des investisseurs industriels américains.
Ayant fait au préalable, après l’ISAE-SUPAERO, une spécialisation à SupTelecom (1981-1982) qui m'avait orienté vers l'intelligence artificielle, j'ai rejoint en 1986 Framentec, une filiale de Framatome, devenue Areva, puis Orano (N.D.L.R), spécialisée dans le développement des systèmes experts où j'étais responsable de projets de développement.
Puis en 1988, j'ai rejoint l'Agence Spatiale Européenne d'abord dans le domaine de l'IA, puis de la simulation, puis en tant qu'ingénieur système satellite (ENVISAT), pour finalement rejoindre le programme de la Station Spatiale Internationale en 1997. Dans ce programme j'ai d'abord été envoyé comme ingénieur de liaison auprès de la NASA, puis j'ai été nommé responsable du développement puis de la gestion du segment sol européen jusqu'en 2019 où j'ai décidé d'arrêter de travailler après 30 ans d'un travail qui avait un prix, mais qui a été passionnant.
Quels obstacles avez-vous surmontés lors de la création de la J.E. en 1979 ?
En tant que co-fondateur, au départ, la création de la JE est d'abord née de l'envie de nous confronter aux problèmes réels qui se posaient dans les entreprises autour de nous, l'envie sans doute d'y trouver notre place.
Les débuts ont été difficiles tant la démarche semblait nouvelle. J'en garde un bon souvenir, ce premier projet personnel m'a appris ce que c'est que vraiment vouloir quelque chose.
Que diriez-vous à un étudiant qui hésiterait à rejoindre la J.E. ?
A un étudiant qui pense à rejoindre la JE je dirais deux choses: que la possibilité de se confronter aux problèmes réels dans les entreprises est très formatrice et enrichissante, mais qu'il faut savoir y investir son temps de manière raisonnée, l'enseignement de l'école étant une chance dont il faut profiter le plus possible.
Interview réalisée par François-Iliès DAMOUR, VP Commercial 2017, Mai 2020
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ISAE-SUPAERO ?
Je garde de bons souvenirs de mes trois années à l’ISAE-SUPAERO. Elles étaient studieuses (parfois trop), mais l'enseignement était de qualité et très varié.
La vie sur le campus était plutôt sympa, un peu trop à l'écart du centre ville à mon goût, mais la vie Toulousaine estudiantine était proche et exubérante !
Les parcours de doubles diplômes à l’international n’étaient pas la norme à l’époque et j’ai dû batailler pour poursuivre mes études aux Etats-Unis. Mes deux ans passés à Los Angeles m’ont permis de faire des millions de choses.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
J'ai choisi de renter chez Thales pour faire de l'informatique, un peu par hasard, car je comptais plutôt rentrer chez Arthur Andersen ou un cabinet du même acabit. Après quelques années de technique, je me suis dirigé vers le commerce où j'ai pris des postes de direction.
Ensuite, j’ai voulu innové dans les services en créant une BU Service, centrale chez Thales, chargée de développer les gros contrats d'outsourcing en opération d’aéronefs, en maintenance, en training, etc...
Suite à l'arrêt de cette stratégie, j'ai rejoint le spatial où j'ai développé le même type d'approche pour Syracuse (système de radiocommunication par satellite), puis pour l'observation.
Depuis 2015, J’ai lancé le financement du projet Stratobus (dirigeable stratospherique). Je poursuis aujourd’hui cette action, ainsi que les contacts clients.
Quels obstacles avez-vous surmontés lors de la création de la J.E. en 1979 ?
Créer une Junior-Entreprise au sein d’une école d’ingénieur en 1979 n’était pas une mince affaire.
La première étape fut de faire comprendre et accepter notre démarche entrepreneuriale par l’administration de l’école. Il nous a fallu, ensuite, convaincre la direction que notre investissement dans la Junior-Entreprise ne dégraderait pas nos résultats scolaires.
Que diriez-vous à un étudiant qui hésiterait à rejoindre la J.E. ?
L'esprit d'entreprise est une faculté qu'il faut impérativement développer quand on vient d’un cursus scolaire aussi "normalisant" qu’un parcours classes préparatoires puis Grande Ecole.
Au sein de la J.E., on apprend tout ce qu'on n’apprend pas à l'école : fondamental !
Interview réalisée par Hugo WEIDMANN, Président SJC 2018, Mai 2020
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ISAE-SUPAERO ?
J’ai le souvenir d’études avec une très grande variété d’enseignements - tant dans leur contenu que leur format - qui nous mettaient d’emblée au cœur du métier d’ingénieur. Le campus et l’école offraient un grand choix d’activités extra-scolaires de toutes natures, dans lesquelles nous pouvions nous investir à des degrés divers, depuis le rôle de simple membre jusqu’au rôle de président d’association. L’école avait aussi une forte proximité avec les entreprises, au travers des projets, stages, partenariats, ou de la Junior-Entreprise.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Je voulais depuis toujours travailler en usine, donc j’ai refusé un poste aux essais en vol chez un Missilier, pour finalement rentrer comme ingénieur Méthodes Production chez un équipementier automobile qui avait la bonne idée d’inventer l’airbag. J’y ai réalisé des missions aussi différentes que piloter un lancement produit, vendre des lignes de production à l’étranger, ou diriger une usine. J’ai vécu de l’intérieur la transformation de cette société, Autoliv, d’un ETI européen de 3000 personnes en un groupe international de 50000.
L’aéronautique m’a finalement rattrapé, chez Aerolia puis Stelia Aerospace, chez qui j’ai vécu de très belles aventures, d’abord en Opérations, puis dans la mise en place d’une usine aux Emirats Arabes Unis, et enfin dans le pilotage de Programmes d’Aérostructures.
Aujourd’hui, en tant que directeur des Programmes Airbus dans la société Hexcel, j'anime une équipe qui coordonne des projets visant à améliorer la performance de nos contrats actuels et futurs pour le groupe Airbus.
Que diriez-vous à un étudiant qui hésiterait à rejoindre la J.E. ?
Vas-y ! C’est une expérience passionnante qui fait découvrir de nombreuses facettes du monde de l’entreprise : la relation client, le juridique, la finance, le pilotage d’activités techniques, le travail d’équipe.
On apprend beaucoup sur le plan personnel, on fait de belles rencontres dans les entreprises avec qui on collabore, et – tout en étant au service des étudiants qui réalisent les travaux – on contribue au rayonnement de l’école.
Interview réalisée par Hugo WEIDMANN, Président SJC 2018, Mai 2020
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ISAE-SUPAERO ?
Mes années d’études à l’ISAE-SUPAERO ont été extrêmement enrichissantes.
Ces années m’ont fortement marquée par la forte diversité des formations auxquelles nous assistions et par les belles rencontres que j’ai pu faire au sein de l’ISAE-SUPAERO.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Je suis entrée chez Sagem, devenue Safran lors de la fusion avec Snecma, pour superviser des vols de drones. Cette expérience m’a permis de découvrir les systèmes de navigation et leurs senseurs inertiels. J’ai également eu l’opportunité de mettre en application les méthodes de l’amélioration continue.
Depuis 2017, je suis revenue dans l’équipe drones de Safran à l’occasion de l’industrialisation du drone Patroller en tant que Responsable Unité Industrielle.
Que diriez-vous à un étudiant qui hésiterait à rejoindre la J.E. ?
D’abord faire partie de la Junior-Entreprise permet de découvrir la gestion active d’une association, ce qui est vraiment plaisant. Plus particulièrement au sein de SUPAERO Junior Conseil le lien fort qui existe entre entreprises et étudiants est très stimulant. C’est aussi une chance d’acquérir de nouvelles compétences en marketing, comptabilité et communication par exemple.
Bien sûr, rejoindre une Junior est l’occasion de réaliser des rencontres professionnelles mais aussi festives !
Interview réalisée par François-Iliès DAMOUR, VP Commercial SJC 2017, Mai 2020
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ISAE-SUPAERO ?
J'ai intégré l’ISAE-SUPAERO il y a 10 ans déjà, et j'en garde un excellent souvenir. D'un point de vue purement académique d'abord, l'ISAE-SUPAERO se distinguait tout particulièrement par la qualité de son tronc commun, à la fois plus long, plus complet et plus polyvalent que ce qui était offert dans d’autres écoles d'ingénieur. D’un point de vue extrascolaire ensuite, j'ai eu la chance d'obtenir ma licence de pilote privé, de faire du parapente, de l'escalade, du tennis, ... Enfin sur le plan humain, les liens créés avec le reste de la promotion durent une vie entière! L’ISAE-SUPAERO a été pour moi l'une des plus intenses et enrichissantes périodes de ma vie. Ces deux années sont passées à toute vitesse!
Pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Après ma 2e année à l’ISAE-SUPAERO, j'ai poursuivi mes études avec un double diplôme à Georgia Tech au sein du master en Aerospace Engineering. J’avais alors la ferme intention de rentrer en France au bout d'un an, et d’entamer ma carrière en région toulousaine.
Finalement, je suis arrivé à la conclusion qu’il serait intéressant de commencer une carrière aux Etats-Unis pour mieux valoriser mon diplôme américain. Début 2014, j'ai compris que le domaine de l’aérospatial outre-Atlantique était réservé aux citoyens américains pour des raisons de sécurité d'État. Simultanément, j’ai eu l’opportunité de réaliser un summer internship chez Bank of America, à Atlanta au sein du Corporate Investment Group. J’ai finalement été recontacté pour rejoindre l'équipe en full time et j’ai donc commencé ma carrière début 2015 chez Bank of America.
Après un passage au bureau de Londres en short term assignement, début 2018, fraichement promu, j’ai hésité entre poursuivre dans la finance ou au sein d’un grand groupe de la Tech. Je choisis de rejoindre Goldman Sachs à New York au poste que j’occupe actuellement. Je suis ce qu'on appelle un "desk strat", c'est-à-dire un quant qui travaille sur un trading desk et fait équipe avec les traders. Mon desk est le Treasury Desk. Notre mission est multiple: nous sommes d'une part responsables du financement de toutes les activités de l'entreprise et du redéploiement des fonds levés vers les différentes business units de Goldman Sachs. D'autre part, nous centralisons au sein de notre desk l'ensemble de notre crédit, funding et interest rate delta risk. On hedge ce risk de manière à limiter l'impact des mouvements du marché sur nos assets+liabilities. Au quotidien, beaucoup de math, de programmation et d’interactions avec le monde entier: Hong-Kong, Bangalore, Londres, Tokyo… Contrairement aux idées reçues, la culture de l'entreprise est excellente, avec un "hive mindset" très présent.
Que diriez-vous à un étudiant qui hésiterait à rejoindre la J.E. ?
Je pense que la J.E. est une excellente opportunité pour commencer à se frotter à la vie d'entreprise. La taille de la structure est telle qu'il est facile de multiplier les interactions avec les clients et d'avoir une vue globale de la gestion d'un business. Même si aujourd'hui, je travaille au sein d’une grande entreprise, la mentalité d'entrepreneur que j'ai pu développer à la J.E. a toujours été un atout essentiel dans ma carrière. Les gens qui entreprennent, créent et sortent des sentiers battus, sont ceux qui comptent et tirent une entreprise vers le haut. A la fin, c’est aussi eux qui s’amusent le plus !
Interview réalisée par François-Iliès DAMOUR, VP Commercial SJC 2017, Avril 2020
Quels souvenirs gardez-vous de votre passage à l'ISAE-SUPAERO ?
Au cours de mes études à l’ISAE-SUPAERO, je me rappelle que le champ des possibles était énorme, que ce soit d’un point de vue scolaire, associatif ou sportif. Ce qui me semble le plus important c’est de ne pas tomber dans le piège de faire le maximum de choses. Au contraire, il faut selon moi s’investir à fond dans un nombre d’activités restreint ; cela m’a permis d’avoir un impact très important au sein des projets que j’ai pu mener.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?
Grâce à l’ISAE-SUPAERO j’ai eu la chance d’étudier dans deux autres écoles: l’Ecole Polytechnique et l’Université de Berkeley en Californie. J’ai travaillé au sein de plusieurs industries, allant des télécoms au maritime, en passant par le facility management. Ces expériences m’ont fait remarquer que de nombreuses entreprises n’avaient pas su saisir les opportunités offertes par la révolution technologique. J’ai alors décidé de lancer, directement à la fin de mes études, une entreprise de conseil en data et digital, basée à Francfort en Allemagne.
Que diriez-vous à un étudiant qui hésiterait à rejoindre la J.E. ?
C’est un vrai laboratoire entrepreneurial !
Sur le plan opérationnel, juridique et financier SUPAERO Junior Conseil est quasiment l’unique association qui ne dépend pas des subventions de l’école. Cela crée d'énormes opportunités pour ses membres qui sont en charge de la piloter avec beaucoup de liberté. Cela permet notamment de tester beaucoup de nouvelles choses, d’être innovant, de gagner en maturité et d’investir dans les projets qui nous tiennent à coeur.
Interview réalisée par François-Iliès DAMOUR, VP Commercial SJC 2017, Mars 2020